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Elle rêve seule, les yeux dans le lointain
Plongée dans un ailleurs, un livre à la main
L’histoire la transporte. Comme une échappée
Vers le grand Nord glacé sur un bateau dansant Lire la suite
Elle rêve seule, les yeux dans le lointain
Plongée dans un ailleurs, un livre à la main
L’histoire la transporte. Comme une échappée
Vers le grand Nord glacé sur un bateau dansant Lire la suite
avec les lettres du mot escapade...
Ça passe, ça casse ! Cascade d’escapades, espaces dépassés ; accède à sa case à pas saccadés ; espèce passée, dépassée ; ça décape ! Pas de casse, cas d’espèce !
Dominique Pierre
ça décape, ça décade
pas de cascade, espèce dépassée
espace dépecé
papa passa, céda pas à pas
décapé,
pas d’escapade
RMQ
Pas espacés
Espaces saccadés
Caps escapes
Des passés dépassés
Des passés dépecés
Des pas saccadés
Cascades de passades
Décades d’espaces
De cap en cap
Ces pas espacés
D’espace à espace
Ce passé dépassé
Cède pas à pas
D’espace à espace
D’espèce à espèce
De passé à passé
Ça passe
Clarysse
Pas de saccade
Ça casse
Pas d’espèce
Ça pèse
Pas de cascade
Ça dépasse
Pas de pape
Ça désape
Des cèpes ! Des espaces !
Ça, ça décape !
Danielle Fayet
Ce frisson ce frissonnement ce picotement s’installant entre veille et sommeil cet ensoleillement cette acuité du regard dérangeant comme un corps se déplaçant malgré les encombres du temps et du vent saccadant les branches mortes d’une généalogie désuète et pourtant encombrante d’actes refoulées de dénis endeuillés d’ennuis transitoires et intransigeants Lire la suite
Le ciel est bleu, il fait beau, l’eau est pureté, claire et belle. La mer est plate. La mer est calme. Le sable est chaud, fin et doux sous les pieds.
La terre est sèche, aride. C’est le sel, l’air iodé. Seuls joncs et graminées y flottent au vent.
Les maisons sont lourdes, belles, ancrées, en granit, sécurisantes, enveloppantes, rassurantes. Lire la suite
Les amarres te fragilent. Elles héroïsent ta bataille. Elles t’ennemisent, elles t’échauffent le parachute, elles te chutent la déhanche et démocassinent les pénates.
Elles chorégraphent les paillettes de l’espace. Elles horizonnent ton scénario du ciel, balancent la gonflette et titanent l’affrontement. Elles te plouffent, te clownent, te complexent à l’infinité.
Tu sonnes les amarres, tu les découvres, tu les recouvres. Tu les précaires, les idylles puis les bouscules. Tu lendemises tes amarres, les ecoterroristes, les incroyalises, les éxécutes. Tu les refermes.[ Nicole ]
Les amarres mélancolisent ton passé décomposé. Elles t’électrolysent te débrouillardisent. Effervescence-toi avant qu’elles péristylent !
Barcarolle sans tarder les amarres avant qu’elles ne te violoncellent. Contrebasse le tout, contrepointe le reste. [ M. Odile Jouveaux ]
Les amarres le soutiennent. Elles le sourirent, le chaleurent et l’aident. Elles le doublent, elles le créationnent mais aussi trahisonnent et l’abandonnent. Elles le de nouveau.
Il crée les amarres. Il les nourrit, les agrémente, les fioritures. Il les coupable, il les pense, il les de nouveau. [Sylvaine Dockery]
Elle est montée dans le train. Petit sourire en coin. Depuis des semaines elle vivait chez sa fille cadette. Le courant ne passait pas entre elle : survoltage, tension, suivi de périodes aphasiques plus ou moins contrôlées, histoire d’avoir la paix. Sa vie durant elle s’était calée sur le rythme des autres. Jeune fille, c’était le père qui imposait son tempo. Lire la suite
A treize ans elle était orpheline, enfin à moitié, orpheline de père.
Avant déjà, ils vivaient pauvrement, une pauvre famille, une famille pauvre. Pôvrette !
La mère faisait les lessives pour des hôtels de la cité mariale. Elle allait chercher les draps avec sa pauvre charrette, trimait tout le jour au lavoir du village et gagnait bien peu. Trop peu pour nourrir la famille.
La mère ne voulait pas que sa fille vienne l’aider, devienne comme elle, les mains dures et gercées toute l’année. Lire la suite
C’est décidé. Pas de retour possible.
Avant de t’en aller,
Range, archive lettres et photos
Bouffées de souvenirs
Entrelacs de rires, de pleurs
Mélancolie du temps qui fugue
Nostalgie de ce qui n’est plus. Lire la suite
Larguer les amarres
et s’éveiller au monde
s’évader de la ronde
ah, que j’en ai marre ! Lire la suite
C’était le 22 octobre, jour de mon anniversaire. Mes enfants étaient là, le gâteau aussi. J’avais fait un petit repas léger. Je ne suis pas très bonne cuisinière et je ne peux – ni ne veux – plus y passer trois heures… Les petits n’avaient rien mangé comme d’habitude à part les esquimaux au cassis faits maison que Louis qualifie de délicieux. Bref, pas de problème particulier. A onze heures trente , minuit , nous étions tous au lit et moi aussi quasi endormie. Lire la suite