Comme le temps passe et s’agace
Le nez planté dans les étoiles
L’œil aux aguets j’embrasse
En rêvant les chimères passées Lire la suite
Comme le temps passe et s’agace
Le nez planté dans les étoiles
L’œil aux aguets j’embrasse
En rêvant les chimères passées Lire la suite

Mer étale, silence de l’aube
Sur le sable mouillé
Traces de pas incrustés dans l’ocre sablonneux
Le chemin de l’exil
Jamais se retourner
Contemplation du tableau de Rembrandt conservé au musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg.
Il est là ! Il se détache parmi les autres tableaux. Il attire le regard, engloutit la pensée
s’installe dans l’espace et le temps. Je me perds à l’intérieur de la scène.
Le père
Il y a si longtemps que tu es parti, si longtemps que je t’attends, qu’as-tu fait de tes talents ? Chaque jour depuis ton départ j’ai scruté l’horizon, le chemin poussiéreux a gardé la trace de tes pas, j’observe ta silhouette qui s’éloigne à grandes enjambées, je te suis du regard jusqu’au virage où tu disparais dans l’ombre du soir. La blessure est immense. Bien sûr la vie continue sans toi. Ton frère, resté fidèle m’est d’un grand secours. Pourquoi es-tu parti? Lire la suite
Romain si rare est revenu !
Entouré d’enfants excités
Qui ouvrent l’œil tout éperdus
De le voir enfin ranimé Lire la suite
Je m’appelle Ulysse, je ne suis pas un roi, Ulysse simplement parce que c’est beau. C’est ma grand-mère qui m’a « nommé » Ulysse, ça la faisait rêver. Ulysse, Ulysse ! me disait-elle, emporte-moi sur la route, cache moi dans ta roulotte, partons pour un grand tour du monde, de l’espace, de la lune aux étoiles, frôlons le soleil, noctambules joyeux, Ulysse pousse la porte de l’exil, traverse le désert, affronte l’océan, ne te retourne pas, un jour tu reviendras, tu me raconteras, tu m’emporteras dans ton Odyssée, Ulysse ne tarde pas, je veille sur le pas de la porte à l’entrée de l’Éden, j’espère nos retrouvailles, j’écoute en somnolent ton récit . Ulysse ton Odyssée berce mon cœur Lire la suite
Allez, en route, cette fois c’est bon ! Pas de bruit, tu ne parles pas, tu ne râles pas, tu me suis comme d’habitude. Tu te débrouilles seul pour traverser le ruisseau. Je suis devant toi, je trace le chemin, tu n’as qu’à suivre, c’est tout. Je suis sûr que cette fois on atteint le sommet de la montagne et là, oui, je te jure que tu pourras choisir une étoile et te lancer dans l’espace, sans crainte, oui, je te jure je l’ai déjà fait et tu vois bien, je suis revenu. Par endroit, on traverse une forêt, le vent déferle du haut de la montagne, c’est mystérieux, c’est envoûtant, ne t’inquiète pas on en revient toujours, et toujours on recommence. Lire la suite
Fin du jour, l’ombre grandit
L’oiseau pépie, le chat folâtre
Silence : l’âme vagabonde.
Chimères en veille, chaos nocturne
.
La nuit s’installe, le cœur palpite
Respire, respire, étouffe l’angoisse
Qui divague, pourchasse la peur,
Il est temps de dormir Lire la suite
Elle est montée dans le train. Petit sourire en coin. Depuis des semaines elle vivait chez sa fille cadette. Le courant ne passait pas entre elle : survoltage, tension, suivi de périodes aphasiques plus ou moins contrôlées, histoire d’avoir la paix. Sa vie durant elle s’était calée sur le rythme des autres. Jeune fille, c’était le père qui imposait son tempo. Lire la suite
C’est décidé. Pas de retour possible.
Avant de t’en aller,
Range, archive lettres et photos
Bouffées de souvenirs
Entrelacs de rires, de pleurs
Mélancolie du temps qui fugue
Nostalgie de ce qui n’est plus. Lire la suite
Escampe-toi, casse-toi !
Tes jambes à ton cou tu prendras.
Passe par ici, repasse par là, file !
Lève toi et marche ! Non,
Lève toi et cours ! Lire la suite