A la lisière des poèmes… l’acrostiche

A contretemps

La belle indifférente se prélasse à la

Lisière et éreintée

De tant de nostalgie

Monte sur son cheval de

Cœur et de pique et enlace

Les souvenirs de ses

Sentiments les plus fougueux qui

Battent la campagne de ses désirs

La vérité sort intacte de cette

Chamade colorée

A mon cœur défendant

La souffrance déchire la

Lisière de mon désespoir

De fil en aiguilles

L’adolescence éclabousse

Tous Les rêves et révèle

Les mille feux

Possibles et impossibles où

Sont tapis les chimères du

Permis de vivre

Laurence Balguérie

collage créé par Clarysse

A vous qui tombez yeux ouverts, étonnés                                                                                                                                               

La folie vous a volé jeunesse, espoir, fierté

Lisière esquissée entre terreur et impatience

Du désespoir à la paix ô combien de combats Lire la suite

à la lisière de …

À la lisière de la science-fiction, les androïdes se rient de la condition humaine.
À la lisière de la culture s’affrontent les jugements de l’identité.
À la lisière de la théorie intrasexuelle, le mouvement « ressentimisme » prend vie.
À la lisière de ses adieux, grondait une révolte insoumise.
À la lisière du temps qui passe, commence un temps médian.
À la lisière de l’actualité s’endorment les rêves d’égalité.
À la lisière de l’Amérique de Trump s’éveillent stupeur et tremblements.
À la lisière des vies dérobées, les larmes de patience s’épuisent.
À la lisière de l’inspiration, la banalité rôde.

Annie Brottier

A la lisière de la fiction, l’imaginaire le submerge.
A la lisière du temps, une sinistre solitude.
A la lisière de l’espace, dans un tumulte opaque, elle s’abandonne.
A la lisière de la vie, la joie de la découverte.
A la lisière des mots, je fais taire mes maux.
A la lisière de l’étreinte, les sens en éveil, la panique le saisit.
A la lisière de la mort, une grande paix puis l’abandon.
A la lisière de la joie s’est invitée la confusion.
A la lisière du divin, démontrer la misère de l’homme sans dieu.
A la lisière de l’abandon, surgit la peur puis la colère.
A la lisière de la liberté, un instinct primaire l’envahit.
A la lisière de la servitude, je choisis mes barreaux.
A la lisière du plaisir, il oublie son combat.
A la lisière du désespoir, c’est la mort sans cadavre.
A la lisière de l’impossible, il tenta tous les possibles.

                                  Clarysse
A la lisière de l'espace blanc, respecter les distances entre écriture et existence.
A la lisière de Rohmer, parier sur l'amour et les sentiments.
A la lisière du glissant miroitant, se baigner les yeux pour retrouver l'équilibre du corps meurtri.
A la lisière d'un tourmenté paysage intérieur, célébrez
 la source d'eau vive, les délices, la suavité, la délectation, le plaisir, le bonheur !
A la lisière de la discipline, penser ouverture bienveillante et envoûtante.
A la lisière des photos de famille anonymes, découvrir sa propre histoire, les peurs et les sorties de route.
A la lisière de la gauche baudruche, réinventer l'envie de bâtir un avenir juste.
A la lisière de l'obscurité, c'est le gris.

RMQ
À la lisière de la prison, je découvre derrière mes barreaux, un monde que je croyais perdu pour l'éternité.
À la lisière de l'éternité, je découvre un trou minuscule où, je vais pouvoir m'y enfermer en sécurité, y pleurer et gémir sans cesse.
À la lisière de mon engagement, je prends le risque de l'auto-analyse et de la parole sur soi.
À la lisière de la résonance, je découvre le frisson de ce qui est invisible pour contrer l'intérieur des choses, de l'autre côté.
À la lisière de la puissance, je me sens étrangement perdu, seul je découvre mon impuissance.
À la lisière de l'amitié, mes sens sont saisis de vertige, j'ai donné si peu.

À la lisière de ce tango, mon sang s'est mis à flamboyer, j'ai découvert la passion.

À la lisière de ma complaisance, j'ai découvert que j'étais un cancre absolu et une dyslexie s'est emparée de moi.
À la lisière de l'essentiel, j'ai perçu de la profondeur, de l'enthousiasme et de la générosité, aussi.

                                          Didier

à la lisière de l'effroi le cœur explose
à la lisière de la parodie se trouve un canard déchaîné
à la lisière de la sidération l'onde de choc dévore les âmes
à la lisière du voile se cache une ravissante idiote enfermée dans sa burqa
à la lisière du stylo surgissent les mots,armes de destruction massive
à la lisière du temps sonne le glas d'un monde sauvage
à la lisière de la steppe se côtoient les mystères chamaniques
à la lisière de l'aube remonte les démons coincés dans les abîmes de l'inconscient
à la lisière du ciel à quel saint se vouer ?
M. Odile Jouveaux

À la lisière des défenses, on pourrait installer le vide
À la lisière de la conscience, on meurt d’envie de s’abandonner 
À la lisière du sable règne l’indétermination 
À la lisière de l’impossible on trouverait des chefs d’œuvres 
À la lisière de la souffrance, il n’y a plus de confiance 
À la lisière de la tristesse Françoise Sagan nous salue 
À la lisière des nuages les couleurs se fondent 
A la lisière de mon cœur les sentiments battent la chamade 
À la lisière de la librairie les pages s’envolent dans le vent 
À la lisière de ce roman je plonge dans les affres du suivant 
A la lisière du poème il y a des jeunes filles en fleurs 
A la lisière de l’adolescence tous les possibles sont permis 
À la lisière du plaisir le contrôle est incontrôlable 
À la lisière du temps faut-il choisir son camp 
À la lisière d’un autre monde elle espère une autre vie 
A la lisière du passé cette histoire n’a pas eu lieu 

Laurence Balguérie