cher Jean-Sébastien Bach
la nuit la terre n’arrête pas de tourner la musique de tourner dans ma tête
ta musique et Glenn Gould
ta musique et le jazz
tu n’as pas connu le jazz
si tu savais comme lui te connaissait Lire la suite
cher Jean-Sébastien Bach
la nuit la terre n’arrête pas de tourner la musique de tourner dans ma tête
ta musique et Glenn Gould
ta musique et le jazz
tu n’as pas connu le jazz
si tu savais comme lui te connaissait Lire la suite
Par les soirs bleus d’été j’irai dans les sentiers
un jour parmi les autres nous prendrons le bateau
sans lever l’ancre il n’est point de voyage sans la voile sous le vent il n’est point d’escapade
un jour avec les autres nous lèverons la voile et l’ancre de marine
et le pont sera lisse lavé par les marins Lire la suite
Quelques coups puissants et réguliers : la coquille se brise et je sors de l’œuf. Mon rêve démarre toujours ainsi ; un pas, deux pas, je m’aventure dans le monde.
Celui-ci me paraît vaste et je sais que j’aurai des milliers de choses à y faire, des centaines de pays à parcourir, pourtant je suis engourdi.
Je bégaie, balbutie, pars et reviens sur mes pas ; j’hésite et m’effraie puis enfin je m’élance. Lire la suite
Un enfant, environ 11 ans, en caleçon, portant barbe, cherche les yeux de sa mère, sous le regard du public hargneux de l’école.
Métronome, tic, tac, tic, tac….
Réveil.
Je suis en nage, le souffle court au bord du malaise. Pourtant, je pensais avoir guéri de ces angoisses récurrentes grâce à ma cure auprès de Sigmund. Je me vois comme celui qui ne sait pas choisir. Lire la suite
Béla Bartok, hôpital de Westside New York 22/09/1945
Je suis épuisé. Se pourrait-il que la fin approche ? J’aimerais finir ce concerto pour piano, mais je ne trouve pas les notes pour le final. Mes doigts se crispent, ma vue se brouille sur la portée où dansent les notes. La douleur ne me laisse pas de répit, ma pensée divague, j’entame une valse lente qui me pousse hors du lit, je quitte la chambre, je voudrais courir dans ce long couloir qui diffuse en boucle les premières mesures de la symphonie inachevée, symphonie désespérée. Je m’approche de la porte close, trouve la force de la pousser. Lumière éblouissante : une foule immense bras et main droite tendus vers moi lance un tonitruant Sieg Heil qui me glace. Lire la suite
Serais-je comme eux tous, une bête fidèle à la meute aux ordre de l’Alpha,
Je les observe, j’ai une vue d’ensemble sur mon léger promontoire, ils sont là, les flans étriqués, hérissés au moindre grognement. Raies dorsales toutes alignées, truffes dressées, toutes orientées vers la butte. Yeux canins subjugués par le regard perçant du dominant.
Règne un étrange silence, oppressant avant la débauche hurlante et la ruée qui en suivra.
Et la haut dans le ciel, une ramure élégante, un aigle des steppes peut-être. Suffisant pour moi, jeune canidé pour m’offrir une fugue contemplative.
Discrètement, sous l’émerveillement, je frétille de la queue , mais cruellement je ressens la douleur d’une vilaine morsure. Lire la suite
Un pauvre homme passait dans le givre et le vent*
Il allait dans le froid
Triste déambulation
Il avait quitté la chaleur du foyer
Les reproches de sa femme, les regards des enfants
Leur préférant le gel, les morsures de la bise Lire la suite
♪ Composition d’une fugue
Un pauvre homme passait dans le givre et le vent*
et le vent et le givre traversait le pauvre homme
et les éléments habillaient le pauvre homme
Et la fugue ne concernait pas l’homme mais le vent
il ne luttait plus le pauvre car il pesait une tonne
et tout fuitait dans la houle d’abondance Lire la suite
Un pauvre homme passait dans le givre et le vent.*
Il couine, la foule autour piaille,
Boum, il chute hélas, Lire la suite
Folie
Universelle qui
Guide l’
Univers des
Élans sincères.
Mélodie
Utopique pourtant
Solidaire
Individuelle et
Collective
Allégro
Leitmotiv
Élégant.
RMQ
Fuite flûtée
Unième envol
Grandiose échappée
Utopie délicieuse
Enchantement du départ
Musique fuguée
Une étonnante
Symphonie décalée
Il s’essaie au
Contrepoint
Avec une sensation de
Liberté
Exquise
Clarysse

F erme les yeux
U n ange passe
G rive musicienne
U ne chouette hulule
E coute la nuit, la
M arche du monde
U ne goutte de pluie
S i do, si, do, ré
I rise la feuille
C hante, danse, joue
A ccord parfait
L a mi, la, do,sol
E coute la musique du monde
M. Odile Jouveaux
F ujiyama, une randonnée de rêve,
U n instant, une transgression du quotidien.
G émellité, corrélation avec mon esprit en fugue,
U nicité, osmose dans ce doux échappatoire,
E phémère comme tous les plaisirs intenses.
M ouvements lents, respiration profonde,
U niversalité recherchée, instant de paix.
S anctuarisation, secret intime,
I rrationnel, violoneux, pénétrant,
C ristallin, sans fêlure, sans brisure,
A udacieux, comme les premiers pas dans une neige interdite.
L évitant, un sommet sans effort,
E vidente, comme une échappée solitaire.
Didier d’Oliveira