
Il est des jours où tout semble morose,
Comme enlevant le coloris aux choses,
Quand on capte tous les gris de son être
Et que l’on ressent la tristesse naître. Lire la suite

Il est des jours où tout semble morose,
Comme enlevant le coloris aux choses,
Quand on capte tous les gris de son être
Et que l’on ressent la tristesse naître. Lire la suite
Pas perdus sur les Champs Élysées
Années disparues,
Jeunesse envolée
Affreuse solitude Lire la suite
Lettre de Leila Sebbar à Nancy Huston, à moitié effacée dans sa largeur et reconstituée
Les lieux de brassage, comme les gares, les ports, les aéroports, restent pour moi une utopie et signent le carnage où je peux, comme dans une brume, survivre sans savoir partir ou revenir. Lire la suite
à partir des échanges épistolaires entre Leïla Sebbar et Nancy Huston, édités sous le titre de Lettres parisiennes

Josette Emo
seules les parties réécrites en clair ont pu être restituées par le procédé de la transparence, le reste de cette lettre ayant été définitivement effacé.

Didier d’Oliveira
Les cafés de village sont des refuges. Chacun le sait par ouï-dire, par la littérature ou par sa propre expérience. Ainsi, au fil des temps, chacun y a fait sa propre expérimentation, ses premiers pas ou de sempiternels allers-retours.
Pour le café du petit bourg qui nous importe, c’est au petit matin, un petit 7 heures, alors que le cafetier qui ne semblait jamais avoir dormi, ses traits de fatigue totalement absents, décrochait un à un, les grands volets de bois peints en vert et écaillés par les intempéries. Le Client du p’tit-noir-mirabelle apparaissait comme par enchantement, avant même, que le cafetier n’ait ouvert sa porte. Lire la suite
L’effacement de l’état de grâce arrive tout trop vite.
L’effacement de la mémoire indigène, a fait tomber dans l’oubli de nombreux peuples autochtones.
L’effacement semble terrible, sauf quand il fait disparaître nos fautes et nos égarements.
L’effacement semble inéluctable, sauf peut-être pour la macromolécule biologique ou l’ADN.
L’effacement peut-être également une amnésie ou une forte volonté. Lire la suite
Numéro 2325 avait-elle dit à l’accueil de ce vaste bâtiment où l’hôtesse lui avait donné les consignes : pas de stylo, juste un papier et un crayon, possibilité de prendre des photos
Arrivée aux pupitres des Archives, au premier étage, elle avait déposé sa liste de documents sollicités. Elle avait consulté les ordinateurs mis à disposition pour en trouver les cotes. Il s’agissait des dossiers des prisonniers de guerre en Allemagne des années 1939 à 1944. Lire la suite
Effaçables les symboles
Effaçable la couleur de peau.
Mais non effaçables les sentiments.
Effaçable le conte
Effaçable la belle au bois dormant Lire la suite