L’invisible voyage

 

 

Mer étale, silence de l’aube

Sur le sable mouillé

Traces de pas incrustés dans l’ocre sablonneux

Le chemin de l’exil

Jamais se retourner

 .

Marche forcée, parcours interminable

Écouter, épier le vent

Qui pousse l’écume

À la lisière du temps

Emporte à tout jamais

Nos paroles muettes dans un souffle léger

Des mots comme une prière

Sur le chemin de l’exil

Jamais se retourner

.

Déjà la mer reprend son mouvement

Elle vient lécher

Les pas, les efface inexorablement

Éternelle exode vers le rêve infini

D’une terre d’accueil, rive hospitalière

Sur le chemin de l’exil

Jamais se retourner

M. Odile Jouveaux

Laisser un commentaire