Sous son cortège de ténèbres
Enveloppées de noirs desseins
Source d’angoisse et de terreur
La nuit enfin touche à sa fin
.
À l’aube naissante qui filtre
Aux premières lueurs du matin
Un rai d’espoir, de soif de vivre
Tire le poète de ses chagrins
.
Et de ses draps encore humides
De ses cauchemars obsessionnels
Il s’extirpe avec délice
.
Le corps en joie, avec malice
Il s’étire, le cœur avide
De vie et de plaisirs sensuels
Annie Brottier