A l’aube naissante…

Sous son cortège de ténèbres

Enveloppées de noirs desseins

Source d’angoisse et de terreur

La nuit enfin touche à sa fin

.

À l’aube naissante qui filtre

Aux premières lueurs du matin

Un rai d’espoir, de soif de vivre

Tire le poète de ses chagrins

.

Et de ses draps encore humides

De ses cauchemars obsessionnels

Il s’extirpe avec délice

.

Le corps en joie, avec malice

Il s’étire, le cœur avide

De vie et de plaisirs sensuels

Annie Brottier

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