Vague terrain

Quand parfois, le vague à l’âme, je rejoins mon territoire

Terrain de mes pensées

Entre solitude, déchets puants éventrés

Sacs plastique et vélos délaissés

Quand le soleil luit sur les éclats de verre

Oubliés des égarés

Ou quand la lune s’y repose

Loin des bruits, là où  l’astre se défait, j’aime aller

Terrain vague, frontière entre mémoire et oubli

Quand le soleil est trop chaud et la lumière trop vive

Trou béant entre deux bâtiments

A l’ombre des hautes tours voisines

J’aime me reposer

Quand le sommeil m’a quitté

Que les étoiles s’éveillent

Que leurs reflets se posent

Sur les carcasses des voitures volées

Je retrouve les souvenirs lumineux

De mes jeux d’enfant heureux.

Clarysse

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