Une frontière brumeuse entre le réel et l’imaginaire, le rêve…

Je cours, je cours, je fais le mur je vole par-dessus le toit, j’ entraîne avec moi la mort ma douce compagne qui ne me quitte pas.

Elle accompagne l’amour, je ne peux m’en passer, pas de vie sans lui. J’ai le cœur en déroute.

Je tombe doucement, sur le sable mouillé : marée basse. L’océan s’est enfui.

Le crabe en chocolat attise ma convoitise, je le rattrape et cède au doux péché mignon de gourmandise, je le croque, je le déguste, il fond doucement dans ma bouche.

Je n’ai pas vu l’aube venir. C’est à ce moment-là que je m’endors après ma nuit de rêve.

M. Odile Jouveaux

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