A contretemps
La belle indifférente se prélasse à la
Lisière et éreintée
De tant de nostalgie
Monte sur son cheval de
Cœur et de pique et enlace
Les souvenirs de ses
Sentiments les plus fougueux qui
Battent la campagne de ses désirs
La vérité sort intacte de cette
Chamade colorée
A mon cœur défendant
La souffrance déchire la
Lisière de mon désespoir
De fil en aiguilles
L’adolescence éclabousse
Tous Les rêves et révèle
Les mille feux
Possibles et impossibles où
Sont tapis les chimères du
Permis de vivre
Laurence Balguérie