collage créé par D. D’Oliveira

À l’aube de la soirée,

La joie me pénétrait déjà.

Lisière de mon quotidien et de ses rythmes argentins,

Du feu couvait en moi.

Tango, tango quand tu nous prends !

Mon regard s’est pénétré de toi,

Sang en mouvement, sens en éveil,

S’est fabriquée dans mes veines, une miction volcanique

Mis(e) au profit, je le sentais du sentiment suprême,

À onduler, entre jambes croisées,

Flamboyer de frénésie extrême.

J’ai prié pour que le bal soit éternel,

Découvert la douce transcendance,

La joie d’un amour naissant,

Passion, d’un tango que je ne voulais pas achever.

D.D’Oliveira

À l’école de la vie,

La stupeur doit toujours nous surprendre.

Lisière, entre le moi intérieur et le moi libéré,

De toutes anarchies et de toutes défenses de nos égaux.

L’amitié, doit nous traverser librement, sans contrainte,

Les sentiments devenant des vecteurs, plutôt que des obstacles,

Sens nouveaux, septième sens, sens universel.

Sont-ce des rêveries ou des chimères apprises à l’école de la vie ?

Saisis ce rideau dévoilé, respire au-delà de la lisière.

J’ai, tu as, nous n’avons une goutte de vie, cherchons l’éternel.

Donné(r), est un don, mais se laisser infiltrer par le don des autres est, bénédiction.

Si épaisse est la frontière mais, si infime est la lisière,

Peu, doit être l’avant, indéfini doit devenir le présent.

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