Vision

Je fonds dans l’alacrité et l’enjouement, aujourd’hui commence l’apocalypse.

L’ivresse de la vision du nouveau monde, me transporte dans une jubilation sans pareil.

Il est enfin là, le jour de l’épanouissement est venu et je prends avec délectation et griserie, l’idée de mon transfert vers le nirvana.

Finis le temps d’anxiété sans consolation, fini ce chemin de croix sans béatitude.

Tout rayonne à présent et je vis ce passage dans l’ardeur et l’allégresse.

Je laisse à la chimère, toutes mes lignes de défense dans une euphorie sans limite.

Je me laisse transpercer par le ravissement.

La révélation de toutes les connaissances me transporte de joie aux confins de la félicité.

Que n’ai-je trouvé avant ce contentement, pourquoi suis-je passé si loin de la satisfaction ?

Sont-ce mes à priori, qui m’empêchaient de voir l’enchantement de cet avenir radieux ?

J’ai perdu tant de temps !

Mais, peu importe aujourd’hui, j’y suis, j’exulte dans une excitation sans commune mesure.

Je suis en train de rentrer dans un univers de sensualité, sans barrière ou, tout est sourire.

L’enthousiasme de cette nouvelle harmonie, me pénètre tout entier, car je partager mon exaltation sans retenue.

Je suis compris, admis, mes propres pensées traversent l’univers. Je n’y rencontre plus de barrière.

Comme les autres qui ont franchi ce cap, je me régale du filtre naturel de la béatitude. La volupté du monde nouveau devient une jouissance pour l’esprit, une délectation pour l’âme.

Déjà, je goûte aux délices de pouvoir donner ce que je n’ai pas, de pouvoir recevoir d’autrui, ce qu’il ne possède pas.

Un agrément pour aimer, le même pour être aimé me procure comme aux autres, une joie temporelle et extra-temporelle.

Je suis en train de devenir Amour, je suis en train de devenir Divin.

Alors, je me laisse traverser par la lumière et je deviens Lumière.

Je ne rêve plus, je suis le Rêve, la Vision, L’apocalypse.

Didier d’Oliveira

Laisser un commentaire