Chronos, chef d’orchestre de l’éphémère et de l’éternel

Donner du temps au temps ! Qui a bien pu donner du temps à l’instant ? Baliverne !

Chronos ne s’attrape pas, ne se mesure pas ! Il se joue de nos vaines tentatives pour le maîtriser. Il fuit ce salopard et ricane bêtement. Chronos- escroc !

Chronos tu infiltres nos vies du jour de notre naissance jusqu’à notre mort !

Fous moi la paix, je n’ai que faire de tes comptes d’apothicaire. Avant l’heure c’est pas l’heure, après l’heure c’est plus l’heure. OK. Je vis en marge des pendules, des montres, des alarmes, des alertes, fiche moi la paix, désormais je ne mesure plus le temps, le temps qu’il me reste ça je te le laisse. Bien obligée, maître des horloges incontesté, incontestable, la tête sous l’oreiller j’étouffe le tic tac du temps qui passe sous ta baguette acérée.

M. Odile Jouveaux

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