Chronos, chef de l’éphémère et de l’éternel

Ô, Chronos, je sens que je vais mourir

(Et s’ensuit et j’entends, nombre de prières et sempiternelles futiles litanies)

Moi, je dirais plutôt Pauvre vieux Chro…jenesaisquoi, cesse de vouloir quérir nos âmes et reste seul à crever dans ton néant.

Si tu penses une seule seconde, qu’après mon éphémère vie, posséder un chagrin éternel, que de ne pas revoir ma mie et mes enfants, tu te fourres le doigt dans l’œil.

Pour moi, tes fourberies n’ont d’équivoque, que leur chaos.

Déjà que, paraît-il tu as réduit nos existences de neuf cents ans à quatre-vingts ans et que tu subdivises encore le reste de notre temps en rides et en douleurs.

Alors, je me plais à penser que, pour chaque vie éteinte, c’est une personne de plus  qui cesse de souffrir de l’heure qui passe.

Arrière, cloporte du néant, va te faire foutre chez les Grecques*.

*celles de la mythologie

Didier d’Oliveira

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