Neuf mois, ou plus, ou moins
si vous le voulez bien, avec vous pour toujours
Trop court pour réaliser une histoire qui se poursuit, à quand la chute du héros
Trop court, trop long avec la maladie, donner la vie, ne pas la donner
Polichinelle dans le tiroir, tombé sur un clou rouillé, nativité… mon œil.
Un peu court, rien à faire
Sûrement mensonge, il faut rêver, le temps, lui, court.
Que c’est long et dur, combien pour toi, combien pour moi ?
Égrène à la peine, c’est court, et long devant l’échafaud, épouse
C’est toujours très court, drôle de mesure du temps, un insecte rampant ou grimpant
Concordance de temps, d’envie, accord
dans un songe, ne pas se précipiter, patience
Peut-être l’amitié, comment la retrouver dans ce temps perdu ?
Suspendre la respiration, le regard, l’envie, les larmes
Avec les loups c’est l’accord premier, on se retrouve, l’animalité fait loi
Premier cri, suspendu
La passante des sans soucis, la corde de l’alpiniste
ici maintenant avec tous, sans penser à demain, généreuse
l’obsolescence, cheveux blancs et dents déchaussées mais cœur grand comme une cathédrale
tant et si bien, pleine de vie, de rencontres et surtout suspendues au sourire
soixante minutes, mauvaises, noires
Tic tac, elle n’est pas ronde, elle donne envie
Chemin tracé, GPS du tracé de vie
faible et pâle, ne pas compter
Pénible le chrono, carcan du rendez-vous pour manger, respirer, mourir et revivre
Peut-être,
à l’heure dite.
RMQ