Elle caméléone

extrait des improvisations de Eva Matias

Il y a un rêve et un corps. Le rêve est dans le corps.

Intériorité torturée et ouverte à la page généreuse, le don vit. L’enrobée aussi. Sérénité offerte où les racines enfantées du bien être se tendent vers l’horizon, puis suspendent les mots. Pourquoi pas le vent qui buffe , TWIST AGAIN et trouble. INFIRMITÉ.

C’est un tourbillon cadencé : y a qu’à ouvrir la pieuvre féminine et lascive. Lauréate du concours de douceur, casting réussi. Chevilles dénouées puis autoritaires, oser encore, oser être ballon et s’envoler dans le bleu. La désarticulation à volonté, pourquoi combler, non et non, s’enivrer de sagesse et glisser pour ressusciter. Sueur chaude de la femme statue, membres fleuris et fesses piquantes. Direction l’horizon et sur la route, un squat de tendresse. Se tortille la fille et s’approprie l’équilibre. Le pas en avant conquérant. Un bruit de bottes sous contrôle. La marionnette fait de l’œil, appâte et vous attend.

RMQ

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