Quand Butor et Verlaine se croisent

La voix douce rien que pour vous plaire

Hypothèse d’un renversement dévoilé comme un alto

Son cœur, pépinière d’irradiations

A prendre au lasso ?

Entreprise impossible

Équilibre instable

Rien n’est meilleur

Notre peine est de passage

Écouter la chanson bien douce,

La parabole de Vasco de Gama,

les promenades de Sérafita,

les fantaisies des cavalcades

et regarder fixement ses yeux

Le souffle expire sur sa bouche

La voix la plus grave

Elle souffle, elle pense une mer.

Quelle mère attendrissante

Le sacrifice par sa vaste compassion

La mélopée de l’humide

Ne retenez plus les larmes

Les barricades, les battements avides abandonnés.

La mer tient par la main la mer

Le père tient l’éphémère

Le soleil toujours lâche ses cornes

Chaque mot devient douceur

Chaque touche de couleur

Transforme la guerre en paix

C’est étonnant comme les pas des femmes

résonnent aux oreilles des malheureux.

Dominique Pierre

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