Le vide, c’est la fin d’un espace incomplet,
Ça n’a aucune limite et, bien au contraire,
Ça n’a pas d’ossature or, c’est ce qui me plaît.
Ça hypnotise et ça s’ouvre telle une praire.
Le vide, c’est vraiment, comment dire , éprouvant.
À l’œil nu, on dirait, la route sans bitume,
Point d’obstacle n’y gît, ceci à chaque instant.
À jouir sans contrainte, à voir sans amertume.
Au bord de son espace, le vide t’attend.
Le vide peut surprendre, son attrait te tance.
Sa victime est heureuse et plonge dans l’étang.
Hypnotisant, je dis, happant ta résistance.
Ne rechigne pas et, n’ai pas la peur du vide,
Ne pleure pas l’ici, laisse-toi entraîner.
Hors des angoisses et hors des noires idées.
Et de ton plein gré, oui, plonge tel un avide.
Olivier de Driadi