Sur les traces de Klee

Max est allongé sur le ventre, visage tourné vers la mer. Il sort de sa léthargie. Il ne se souvient de rien, ni où il est ni pourquoi, ni comment il est arrivé là, juste devant ce chemin rectiligne qui fuit vers l’horizon. Il est seul. Pas de bruit sinon le ronflement des vagues qui se brisent sur les galets.Le soleil est au zénith. Il fait très chaud. De part et d’autres de cette voie tirée au cordeau, d’autres chemins se côtoient mais jamais ne se croisent dans une succession de divisions du sol en carrés, rectangles longilignes et fins, étroits,plus larges, tous teintés de couleurs bleutés, roses, orangés, vertes disparaissant à l’horizon dans une harmonie de bleus , espace  infini, grandeur éternelle.

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