![](https://tracesresonances.com/wp-content/uploads/2021/04/15-avril.jpg)
13 avril 2021
![](https://tracesresonances.com/wp-content/uploads/2021/04/le-hamac.jpg?w=640)
11 avril 2021
![](https://tracesresonances.com/wp-content/uploads/2021/04/laleph.jpg?w=640)
10 avril 2021
![](https://tracesresonances.com/wp-content/uploads/2021/04/les-martinets.jpg?w=640)
06 avril 2021
Mon espace jazzy
![](https://tracesresonances.com/wp-content/uploads/2021/04/img_5099.jpg?w=480)
Le jazz est un moyen d’évasion,
de libération des esclaves noirs
Des femmes et des hommes
encore esclaves aujourd’hui.
La voix des chanteuses noires,
rugueuse, noueuse, raboteuse,
Sort de leur corps blessé,
chante leurs souffrances et leurs douleurs.
Les notes graves font écho à la contrebasse.
Le jazz est à la fois triste et joyeux.
Leur voix est aussi aérienne, lyrique,
Comme la flûte de Michel Portal.
Le swing les porte, nous entraîne,
Nous fait taper du pied,
battre des mains
Entrer dans la magie de l’improvisation
Le jazz est rebelle. Il met en musique
la volonté de vivre en dépit de tout,
De dire et d’exprimer la poésie
de l’espoir et du désespoir.
Musique noire, elle s’est étendue
A toute la planète,
Intégrants rythmes et chants du monde
Elle est devenue universelle.
Aucune musique ne produit sur moi
Un tel effet de réconfort
Elle crée un espace où je me sens bien
Réconciliée avec moi-même
Elle peut exprimer mes peines,
La force, la joie de vivre, de se révolter,
De se libérer et célébrer
L’importance d’aimer et d’être aimé-e-s.
05 avril 2021
![](https://tracesresonances.com/wp-content/uploads/2021/04/livres-dominique-p.jpg?w=621)
04 avril 2021
![](https://tracesresonances.com/wp-content/uploads/2021/04/dominique-p-1.jpg?w=640)
26mars 2021
![](https://tracesresonances.com/wp-content/uploads/2021/04/dominique-p-2.jpg?w=618)
27 mars 2021
LE PETIT-DEJEUNER
Dans la routine démultipliée par le confinement,
j’ai mon espace-temps préféré :
par exemple le matin, pas trop tôt, me réveiller
dans mon lit heureuse d’être vivante,
écouter les chants d’oiseaux ….
Je dois me faire violence pour me lever.
La perspective du petit-déjeuner
me donne le courage ;
descendre l’escalier,
passer vite devant le miroir,
mettre un peu d’ordre
dans mes cheveux emmêlés avec mes doigts,
allumer la radio,
mettre le filtre et le café moulu dans la cafetière,
entendre le doux bruit de l’eau qui s’écoule,
le glou glou disgracieux des dernières gouttes
plus bruyantes que les autres,
humeur l’odeur du café, ajouter un peu de lait,
mettre deux tartines à griller
et y ajouter beurre ou confiture ou fromage de chèvre frais.
Quand un rayon de soleil traverse la pièce
Ma journée est déjà gagnée.
Ces gestes répétés me font entrer dans le nouveau jour,
me raccordent au monde.
Je n’aime pourtant ni la routine, ni les rituels
mais je déguste ce moment en appréciant
que personne ne vienne l’interrompre et me bousculer.
le 28 mars 2021