J’escapade

La poésie de l’âme porteuse d’élucubrations l’esquisse du débridement indispensable pour accéder au lointain sur le chemin de l’inconnu sans maîtrise du raisonnable

Théâtre de l’ombre et de lumière jeux d’espace et de temps ici pour là-bas hier et demain improvisation du devenir éclate totale du comédien seul ou bien accompagné la cour courant vers le côté jardin le rideau s’abaissant se relevant signal d’une fin annoncée

Pas de règle imagination au pouvoir libre de vivre un temps sans chaîne la création provoquée par la folie du débridé mais aussi laisser des traces écrites dessinées déclamées pour les générations futures

L’esquisse

A l’origine, l’esquisse même de l’escapade rend heureux et intelligent. La rêver, la préparer tient du miracle, possible, impossible, galop d’essai ou ébauche de la première marche vers la réalisation.

L’éclate

Puis c’est l’éclate. Réaliser l’impensable, rêver de tout, se donner intensément, se défouler, se défoncer sans ecsta. Faire la vie ou plutôt la refaire autrement, s’en donner à cœur joie et justement l’offrir ce cœur solitaire.

L’imagination

L’esprit grandit, se représente des images, en forme. Un nuage est plus qu’un nuage, une brindille devient forêt, l’imagination combine des idées nouvelles qui collent à de nouvelles images. Gardons ces créations chimériques.

J’ escapade sur la scène, dans la vie. L’esquisse me plait, l’imagination m’éclate. La représentation se termine et j’ai rendu les gens heureux !

RMQ

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