écouter en fermant les yeux et un rêve advient… celui de B. Bartok

Un enfant, environ 11 ans, en caleçon, portant barbe, cherche les yeux de sa mère, sous le regard du public hargneux de l’école.

Métronome, tic, tac, tic, tac….

Réveil.

Je suis en nage, le souffle court au bord du malaise. Pourtant, je pensais avoir guéri de ces angoisses récurrentes grâce à ma cure auprès de Sigmund. Je me vois comme celui qui ne sait pas choisir.

Pas choisir le pays, pourtant j’en ai testé, des grands, des plus petits, des répressifs, des libéraux. Toujours exposé et exhibé, ce n’est pas moi ce pantin.

Pas choisir mon rôle dans la société : interprète, compositeur, professeur ?

Le monde musical peut-il accepter qu’on soit les trois?

Ditta, qui suis-je ? Seulement un homme amoureux de toi ? Un orphelin qui vit désormais sans le regard de sa mère ?

Un homme orchestre (cf journal de mes rêves du 18 Janvier 1940 : une grosse caisse, des savates et les quatre bras de Sarasvati collés à mon corps qui, en cadence, me claquent de toutes parts).

Et puis, une vraie maladie, le sang mauvais de la leucémie.

Je partirai avec mes névroses.

RMQ

Laisser un commentaire