Oyez !

Tu entends ce que j’entends ? Toute la famille de France s’est déplacée pour leur départ. Le retour au pays, pour un tel événement, ça se fête. Tambours africains, danseuses burkinabé, Djenné en tête, mariage ici, mariage là-bas, naissance, frénésie des grands évènements. Mélange ethnique, accordéon côté français, flonflons, bal musette, la joie de vivre. Les mariés tanguent, les mariés valsent, puis reviennent au rythme du Djembé.

La nuit à suivre, gargouillement, digestion difficile, bébé a été dérangé par le bruit, l’excitation sans doute ! Il est pourtant dans le ventre maternel, mais il frémit quand même et il s’agite.

Au matin, le vrai départ, le vent se lève, souffle fort, souffle chaud, torride zéphyr, prémices de l’autre continent, prémices de grandes fêtes. Le train, les claies qui claquent au rythme des rafales.  Ils s’installent, ils vont présenter bébé aux parents, c’est Mama qui choisira le prénom. Les griots les accompagnent jusqu’au wagon.

Passage par Cologne, simple étape, bruit de gare, vendeurs à la sauvette bébé va bien. Les parents se détendent, avec Ouagadougou en tête.

Didier d’Oliveira

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